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mercredi 18 février 2009

La fée colorée.

Il était une fois, dans un pays pas si lointain, disons même tout près de nous. Une jolie fée. Cette fée que l’on surnommait la fée Colorée était magnifique. Sa robe qui s’enroulait et virevoltait autours des ses petites jambes se déclinait dans toute les couleurs de l’arc en ciel. Son chapeau, en forme de boite à cayons, montait haut, très haut vers le ciel. Ses cheveux longs et bouclés affichaient un beau rose éclatant et ses ongles étaient peints en bleu azur. Son teint de pêches, ses bonnes joues rouges et ses grands yeux verts comme le gazon, lui donnait un air franchement joyeux. Disons simplement que son prénom lui allait très bien. On n’aurait pu imaginer personnage plus coloré et personnalité plus haute en couleur! La petite fée était en effet, la bonne marraine de la joie. Toujours heureuse, toujours radieuse, elle illuminait immanquablement la vie de tout ceux qu’elle croisait.

Comme elle avait la chance de déborder de joie de vivre, elle s’était donné comme mission, de rendre les gens, aussi heureux qu’elle. C’est pourquoi à la fin de la nuit, lorsque le soleil commence à pointer le bout de son nez et ou la lumière colore lentement les montagnes de teintes vertes, que le ciel passe du noir au rose, au orange puis enfin au bleu, bref, lors de cet intervalle de minutes magiques ou tout semble plus éclatant, à l’aube, aux aurores finalement, la petite fée passe chaque jour dans une maison différente afin de colorer le monde souvent un peu gris, pour ne pas dire carrément noir de ses occupants.

Comme la petite fée ne devait choisir qu’une seule maison par jour et qu’elle ne disposait que d’un temps limité, elle devait bien faire ses choix. Et sur la terre, la petite fée ne peux que constater à quel point les humains manquent parfois de couleurs. La tâche est donc longue, et il y a du pain sur la planche. On ne chôme pas quand on est une fée aussi colorée.

Elle passe donc toutes ses nuits assise sur une fleur géante à observer les familles autours delle. Bien sûr, elle ne peut que remarquer la triste maison grise qui se dresse non loin d’où est posé sa fleur magique, la clôture est brisée par endroit, les herbes sont longues, aucun bourgeons colorés n’ornent le devant de la maison. Les lieus semblent presque abandonnés. Pourtant, la fée, grâce à ses crayons magiques, qui agissent comme antennes pour détecter la tristesse, sait bien que dans cette maison, un petit garçon vit, avec son papa.

Un petit garçon aux grands yeux mélancoliques. Aux soupirs plus longs que le souffle du vent les nuits de blizzards. Au cœur lourd comme une pierre du monde des géants. Un petit garçon triste. Vivant avec son papa, tout aussi triste.

Vous vous demandez sûrement, vous petits enfants qui avez la chance d’avoir une bonne maman pour vous bécoter et vous lire de belles histoires, ou était passé la maman de ce cher petit garçon. Et bien, elle avait du laisser des ailes d’ange pousser sur son dos et avait rejoint le royaume du ciel, l’année précédente. Laissant bien malgré elle, son petit garçon et le papa des larmes pleins les yeux et un vide sans fond au creux de leurs cœurs… Depuis, le monde éclatant du petit garçon et de son papa d’amour, était devenu d’une grisaille infinie… Sans couleur, sans saveur.


La petite fée colorée, assise sur son pétale, décidât que s’en était assez. Le garçon et son papa, méritaient amplement de retrouver les couleurs de la vie. Elle savait que la maman-ange serait heureuse de voir le bonheur, de nouveau toucher les siens…

La petite fée sortie donc, de son grand sac à fanfreluches, son papier magique… Elle choisit cinq beaux crayons de couleurs sur son chapeau, soit le bleu, le rouge, le jaune, l’orange et le vert et elle se mit à crayonner, puis crayonner, puis crayonner, remplissant plusieurs feuilles magiques de beaux gribouillis de bonheur. Elle dessinait, sa petite langue pointue entre les lèvres, concentrée sur la tâche, de beaux moments de bonheur, des moments pleins de soleil, pleins de sourires et pleins de tendresses pour le petit garçon et son papa…

Elle dessinât la maison, avec une belle clôture rouge… Ajoutât des rideaux colorés aux fenêtres, mis quelques fleurs, un ciel bleu… Elle ne pouvait cesser d’en ajouter… Dessinant ici et là, encore plus de motif à se réjouir, elle y allait allègrement, ajoutant un papier représentant une fête, un autre une journée au zoo, puis au cirque, enfin à la plage, partout de beaux sourire sur le visage du garçon et de son papa.

Enfin le soleil se levât, la petite fée devait donc terminer ses dessins et repartir sur sa fleur magique pour une journée de sommeil bien mérité. Elle apportât donc la touche finale à son dernier griffonnage, représentant le petit garçon courant avec un chien sur le bord d’une rivière. Elle apposât sa signature, puis serrât ses dessins sur son cœur, souhaitant très fort du bonheur pour cette famille éprouvée. Tout doucement, elle se rendit au pied du lit de petit garçon et elle déposât les dessins, puis enfin soufflât un peu de poussière magique sur eux….

Sa fleur l’attendait de l’autre coté du jardin, elle prit place sur son pétale coloré et doucement, avec le souffle du vent, elle s’envola vers sa cachette secrète… Heureuse et comblée d’avoir apporté un peu de couleur dans une maison qui en était désertée.

Les rayons de soleil se posèrent tout doucement sur le bord de la fenêtre du garçon, le tirant d’un songe bien étrange, ou une fée échevelée coloriait passionnément des dessins aux couleurs toutes plus festives les unes que les autres…Il se frottât les yeux, puis éternua une fois, puis une autre fois et enfin une troisième fois, comme si de la poussière était entrée dans son nez retroussé…

En s’étirant, il aperçut, au pied de son lit, un étrange paquet… Un paquet de feuille, aux dessins bigarrés, aux couleurs éclatantes… Il y reconnut sa frimousse, mes ses tâches de rousseurs étaient multicolores, il reconnût aussi son père, mais au lieu d’une barbe brune, son visage était orné d’une barbe turquoise comme la mer… Ses cheveux, rouge comme le feu! Le petit garçon éclatât de rires!!! Qu’ils étaient drôles ces dessins!!! Il courût dans la chambre de son père, les feuillets à la main…

-Regarde papa… Regarde….

Le papa se penchât sur les dessins, puis éternua une fois, puis une autre fois et enfin une troisième fois, comme si de la poussière était entrée dans son nez épaté. Il partit lui aussi d’un grand éclat de rire…

-En voilà des dessins rigolos…. Dit le papa.

Sans trop savoir pourquoi, un nouvel espoir de bonheur naquit dans son cœur à la vu des images… Il décidât de cuisiner une montagne de crêpes pour le petit déjeuné, ajoutant une rivière de sirop et ensemble ils affichèrent les dessins colorés partout dans la maison… Semant, ici et là un brin de joie de vivre. Déjà plus heureux, que la veille au couché… Les visages barbouillés de sucre et de bonheur.

Un jour, alors qu’il Regardait le dessin avec la clôture rouge devant la maison, il se dit pourquoi pas! Cela, est du plus bel effet. Il allât donc, le lendemain, acheté un pot de peinture écarlate et avec le petit garçon, entreprit de peindre la clôture.

Les jours passèrent ainsi… Plus joyeux, plus colorés les un que les autres apportant, au cœur de cette famille, un grain de folie, un peu de couleurs…

Le soir ou le petit garçon entendît aboyer à sa porte et qu’il trouvât sur le porche un gros chien jaune, tout ébouriffé, la langue rouge pendante comme sur les images. Il comprit que son rêve était vrai, qu’une fée colorée, l’avait vraiment visité…Semant dans son cœur et le cœur de son papa des graines de ravissement ne demandant qu'a s'épanouir.

La petite fée colorée qui observait la scène de sa cachette secrète,

Su qu’encore une fois du gris était ressortit

La palette la plus complète,

Des couleurs de l’arc en ciel.

Olivia petite fée, tu colores mes journées.

lundi 2 février 2009

Une petite étoile...

Il était une fois, dans la nuit très très noire, une petite étoile. Chaque fois que le soleil rejoignait son lit et que la lune elle, retirait son pyjama, elle s’efforçait de briller très très fort, plus fort que toutes les autres étoiles du ciel afin que des amoureux sur la terre la voie et la choisisse.

Elle étirait ses petites mains, ses petites jambes d’étoile. Elle tentait de paraitre plus grande, plus grosse, plus forte que ses petites comparses. Elle se faisait de plus en plus brillante, éclatante, tentant en vain de se faire remarquer de la terre. Mais toujours, nuit après nuit, le soleil revenait et la petite étoile devait allée dormir sans avoir été adopté par des amoureux qui souhaitaient un bébé.

Chaque nuit, d’autres petites étoiles prenaient la route de la jolie planète bleue, enfin choisie par un papa et une maman. Chaque nuit la petite étoile souhaitait briller assez fort pour que ce soit son tour, que ce soit elle qui parte rejoindre des gens qui l’aimeraient pour toujours, petit bébé comme grande personne. Qui l’aimerait plus fort que le ciel et la terre, plus fort que les jours ou les nuits, plus fort que la pluie, la tempête ou le typhon, plus fort que tout…

Les jours ou plutôt les nuits passaient….Et la petite étoile restait suspendue à son bout de nuage, un peu triste mais gardant espoir qu’un jour, ce serait elle qui serait choisie…Sachant au fond de son cœur, que des personnes l’aimeraient, elle aussi un jour.

Un soir alors que la petite étoile observait ce qui se passait sur la terre un peu plus attentivement que d’habitude, elle aperçue deux personnes qui semblaient s’aimer encore plus fort ce tout ce qu’elle avait pu percevoir jusqu'à maintenant. Les amoureux dégageaient comme elle, une brillance argentée. Ils rayonnaient, tout simplement. Leur amour, plus fort que le ciel et la terre, plus fort que les jours ou les nuits, plus fort que la pluie, la tempête ou le typhon, plus fort que tout, interpelait la petite étoile, elle avait elle aussi envie d'aimer et d'être aimé comme cela. Du ciel, elle pouvait entendre les fleurs chanter et les fées rires quand ils se tenaient la main…

La petite étoile, déterminée, se mit donc à briller encore plus, et plus et plus et encore plus, afin que les deux amoureux la voie et la choisisse. Bien-sure toutes les autres étoiles se mirent elles aussi à faire de même souhaitant être celle qui réussirait à éblouir les amoureux, elles savaient, dans leurs cœurs que ce genre d’amour là, avait quelque chose de rare et de particulier.

Le ciel ce soir là brilla plus que jamais. Son incandescence se réfléchissait sur les filaments de nuages, reflétant leur amour infini sur toutes les surfaces de la mer, illuminant les fleuves, les rivières et les lacs, éblouissant les tourelles des grands édifices, faisant briller le toit des maisons.

Les amoureux, étonnés par la lumière particulière, levèrent les yeux vers la nuit, et c’est là qu’ils l’aperçurent.

-Regarde mon amour, la jolie petite étoile, regarde comme elle brille, dit le jeune homme.

La jeune femme embrassa tendrement le jeune homme et lui dit :

- C’est notre étoile, c’est pour nous, pour nous seulement qu’elle brille.

Dans leurs yeux, l’amour luisait.

La petite étoile ressentie alors un grand souffle de bonheur tout autour d’elle, on l’avait choisie.

Son rayonnement s’accru encore, et encore et encore plus, les amoureux sourirent largement en la regardant, ils savaient qu’elle brillait pour eux et leurs cœurs s’emplirent de joie à sa vue manquant presque de déborder ce trop plein de bonheur.

Puis le morceau de nuage sur lequel elle était assise depuis si longtemps sembla devenir plus mince… Et elle se mit à voguer doucement vers la terre, sur un rayon de lune miroitant.

Après une longue route ou elle mangea quelques croissants de soleil, agitant une fois de temps en temps sa petite main pour saluer les autres étoiles, elle s’installa tout doucement dans le ventre et le cœur des amoureux.

Au bout de neuf longs mois, de 273 jours, bien au chaud, la petite étoile, notre petite étoile a vu le jour sur la terre, elle trouva tout naturellement les bras de ses parents et c’est le cœur gonflé d’amour, amour, plus fort que le ciel et la terre, plus fort que les jours ou les nuits, plus fort que la pluie, la tempête ou le typhon, plus fort que tout, qu’ils l’accueillirent parmi eux. La petite étoile, comblée s’endormie pour la première fois ailleurs que sur son lit de nuage, au son des battements de cœur de sa maman qui la tenait serré contre son sein.

Depuis ce soir là, chaque nuit, c’est de sa fenêtre que la petite étoile, notre petite étoile, sourit à ses amies dans le ciel qui seront, elles aussi, bientôt choisies.

C'est le premier novembre que tu es arrivée. Olivia, petite étoile. Je t'aime infiniment.